Ce que je préférais dans mon métier, c'était la diversité des personnes que je pouvais rencontrer. En effet rien de tel que de travailler sur des projets qui ne se ressemblaient jamais. Le fait que l'humanité et les hommes avec un grand H était tous différents cela me permettait de ne jamais m'ennuyer, mais surtout de toujours user de mon originalité et de ma créativité.

J'ai 26 ans et je suis consciente d'avoir beaucoup de chance d'adorer mon métier, la seule chose que je pouvais me souhaiter pour l'avenir était que cela dure jusqu'à ma retraite. Aujourd'hui je devais rencontrer une nouvelle cliente. Mon patron m'avait chargé de me rendre sur le lieu d'habitation de la personne afin de faire un diagnostique, mais surtout de voir avec la cliente, quel était le budget qu'elle envisageait de mettre dans son événement, mais surtout quel type d'événement voulait-elle monter.

D'après les différentes informations que j'avais pu recenser sur cette jeune femme, elle était musicienne et animatrice radio. Ce qui me rappelait indéniablement le moment où j'avais également été animatrice pour la radio du lycée. Le fait d'être derrière un micro et loin des gens me permettait de m'ouvrir d'une certaine manière aux autres,ais d'une façon tout autre que de face à face ou physiquement. C'était virtuel et ça m'allait très bien à l'époque. Le fait d'avoir été animatrice m'avait donner envie de faire des études dans a communication, mais surtout m'avait ouvert sur le monde, en effet j'avais prit confiance en moi et ma timidité avait fait un très grand pas en avant.

Sur le chemin qui me menait à notre nouvelle cliente, je ne pus m'empêcher d'allumer une cigarette. Ce n'était pas très bon pour la santé, mais c'était un besoin que je ne pouvais réprimé, j'avais commencer à fumer alors que j'étais mariée depuis un an. Le fait de penser à cette époque me donnait un frisson d'amertume. J'avais bien fait pensais-je alors.

Aujourd'hui il ne faisait pas très chaud à Boston, le temps était humide et le ciel plutôt gris. J'avais donc opté pour une tenue plutôt décontracté, mais qui faisait son petit effet quand même. Un jean, une paire d'escarpin, un haut manche longue qui descendait jusqu'au fesse, un blaser et pour ne pas avoir trop froid un trench avec une écharpe en plaid, un bonnet et une paire de gants en cuir.

Arrivée dans le quartier de ma cliente, je cherchais le numéro de son appartement et je trouvais enfin celui-ci et je regardais le nom qui était inscrit sur la porte. "MAXINE SANDERSON" . Un sourire se dessina sur mon visage et je sonnais à la porte attendant patiemment que ma cliente m'ouvre la porte.