Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Qu'est-ce que je fais ici ? Je déteste faire du shopping, mais il faut croire que Nokia m'y a donné goût. Bon non, honnêtement, il me faut de nouveaux vêtements. C'est donc dans le magasin Macy, que je rentre et balaye mes yeux sur les articles. Pour le moment, j'observe, je scanne pour voir si quelque chose me plait. Finalement, les articles s'empilent dans mon panier, que ce soit des pantalons, hauts ou même sous-vêtements. Alors que je détail une robe, tout devient noir. C'est quoi ce bordel ?, alors là, je n'ai vraiment pas de chance. En plus de ça, j'aime pas être dans le noir, ça me fait...peur !. Soudain, je vois le monde évacuer vers la sortie, du moins, ce qui semble être la direction de la sortie. Non mais sans déconné, pour une fois que je me force à faire les boutiques, il m'arrive cette merde ?!. J'ai vraiment, la poisse c'est un fait, je ne suis pas faite pour faire les boutiques contrairement à 98% des filles de ce monde.Euh...il y a quelqu'un ?. Putain, faites que je ne sois pas seule sinon, je fais une crise cardiaque sur le champ.

In Jour de congé aujourd'hui, j'avais beaucoup de temps à tuer. On dirait que tout le monde était occupé à travailler, ou faire quelque chose de trop important pour passer du temps avec moi... et je n'avais pas envie de rester à l'appart à ne rien faire. Après avoir emmené mes chiens au parc et les avoir ramené chez moi, j'ai décidé de faire un tour au centre-ville pour faire un peu de shopping. C'est généralement un truc de filles vous dites - mais quand on est couturier, fanatique de mode, ce n'est pas si étrange que ça. Mon premier arrêt fut dans un Victoria's Secret, mais après avoir tourné en rond 5 minutes, je réalisais que ça faisais bien trop penser à Andy. J'ai donc changé de direction pour finalement atterrir dans un Macy's. Je marchais à travers les allées, regardant les vêtements pour homme, pour femme, tout en fait. Soudainement, la lumière s'éteignit, c'était le noir total. Je souriais, trouvant la situation plutôt comique puisque je pouvais entendre quelques filles parler et se plaindre. C'est quoi ce bordel ? En voilà une. Non mais sans déconné, pour une fois que je me force à faire les boutiques, il m'arrive cette merde ?! Se parle-t-elle toute seule ? Sa voix semblait plutôt près, je n'entendais la voix de personne d'autre. Euh...il y a quelqu'un ? Je me raclai la gorge. Ouais. Je me déplaçai donc, la lampe de poche allumé sur mon téléphone pour trouver la jeune inconnue @Alaska J. Feuerbach. L'intercom nous demanda de nous rendre à l'avant pour procéder à une évacuation de la boutique. Aller, c'est pas là. Lui dis-je, en pointant la direction avec mon téléphone.

Pourquoi pas moi ? Pourquoi ? Est-ce que c'est Nokia qui m'a lancé une malédiction ? Ca ne peut être que ça, sinon, je ne vois pas pourquoi je serais dans cette merde. En plus, pour une fois je craque sur des vêtements sexy. Bref, je me retrouve dans le noir et je commence à flipper, bien que je peste d'abord. Le stresse m'envahissant, je regarde autour de moi mais, je ne vois rien à part du noir et quelques légers éclairages. Demandant si il y a quelqu'un, je sursaute en entendant la voix d'un jeune homme (@maddox 'mad' keynes). Ah...cool..., je répond, la voix légèrement tremblante en m'avançant vers l'endroit d'où provient la voix. Je ne vois pas son visage, juste la lumiète de son téléphone qui m'éblouit. Putain main téléphone, je le sors mais bien entendu, je n'ai presque plus de batterie. Fuck, merde et re fuck. Euh..ça te...hum...dérange si je reste avec...toi ?, je lui demande en m'avançant, finissant par trébucher en rentrant dans une personne (@J. C. HENNELLY). Et merde, je suis un vrai boulet...pardon !, je dis vers cette personne, ne pouvant pas non plus voir son visage.

In Une charmante soirée de plus où j’avais rien de mieux à faire de ma peau que de perdre mon temps dans les magasins. Je me baladais entre les rangées sans but précis et ne savais pas du tout ce que je foutais réellement là lorsque soudainement, tout devint noir. Sérieusement? C’est quoi ce bordel? Je regardai autour de moi et, bien entendu, ne vis rien. Génial. On ne réalise jamais à quel point un magasin grande surface peut-être sombre sans l’éclairage jusqu’à ce qu’on s’y retrouve lors d’une panne de courant. Avançant à tâtons, j’entendis finalement des voix et me dirigeai vers ces dernières, repérant aussi ce qui semblait être une lumière de portable. Le miens était mort depuis belle lurette alors c’était peine perdue. Bref, devant moi, il y avait une fille et un gars et, avant que je n’ai le temps de comprendre que je les avais rejoint, l’un d’eux me percuta de plein fouet. « Et merde, je suis un vrai boulet...pardon ! » Je secouai la tête, l’aidant à se redresser. « T’inquiète, ça va. » Je la lâchai une fois qu’elle eut repris pieds. « Quelqu’un sait où est la sortie dans ce foutu labyrinthe? » Parce que bien entendu, j’aurais pas pu me trouver chez footlocker, il avait fallu que je sois dans un putain de Macy où il y avait plusieurs étages en plus de la superficie hallucinante.

Il fallait trouver la sortie au plus vite, puisque le magasin était entrain d'être évacué. Je donnais la direction à la fille, que je ne voyais pas d'ailleurs et commençait à avancer. Euh..ça te...hum...dérange si je reste avec...toi ? Je souriais en continuant d'avancer. Non pas du tout. Puis soudainement, je me retournai en l'entendant parler : Et merde, je suis un vrai boulet... pardon ! Elle semblait s'être arrêtée... Bon ce n'est pas de mes affaires, mais pour le coup elle viens juste de me demander si elle pouvait rester avec moi. Je m'arrêtai donc, en attendant qu'elle reprenne la marche. T’inquiète, ça va. Quelqu’un sait où est la sortie dans ce foutu labyrinthe? Je levai pour téléphone encore une fois, vers la direction de la sortie. En randonnée, il faut dire que j'ai plutôt l'habitude de me perdre et j'ai développé un bon sens de l'orientation. En fait, j'suis une vraie boussole humaine. Suivez-moi, c'est par-là. Je continuais d'avancer en éclairant mes pas, puis une fois arrivé aux escaliers, je me retournai vers eux. On dirait que ça va durer un p'tit moment, cette panne.

Trouver une sortie, moi je veux bien mais personnellement, je ne suis pas en étant. Je ne suis pas trop à l'aise dans le noir, pas du tout même. Mais heureusement pour moi, je ne suis pas seule, puisqu'un jeune homme, du moins à sa voix il n'a pas l'air d'avoir 70 ans, me répond et accepte de resté avec moi. "Non pas du tout". Je souris, puis lui répond par un simple Cool, merci beaucoup !, soulagée, avant de me lancer à lui. Ouais, sauf que maladroite comme je suis, je me mange quelqu'un et me retrouve les fesses au sol. Je m'excuse, et une nouvelle fois, un jeune homme me répond. Woah, je n'ai jamais été autant entourée de charmants jeunes hommes. Enfin, ils en ont l'air en tout cas. Attrapant sa main, il m'aide à me relever. "T’inquiète, ça va. Quelqu’un sait où est la sortie dans ce foutu labyrinthe?". Erm non, mais j'aimerais bien savoir avant de me mettre à chialer comme un gros caca. Je suis donc les deux garçons, enfin surtout la lumière, essayant de ne pas trop traîner. D'ailleurs, je viens me mettre entre eux, en mode sandwich sans les toucher. Bah quoi ? Au moins, si on se fait attaquer, je serais protégée... "Suivez-moi, c'est par-là. On dirait que ça va durer un p'tit moment, cette panne.". Une fois aux escaliers, on ne peut pas vraiment dire que nous soyons plus éclairé. Ah non hein, ne dis pas ça, ça va bien revenir non ? Non ?, si bien sur que si, à un moment ou à un autre....J'ai envie de pleurer. Dites....c'est pas que j'ai peur hein mais...vous ne voulez pas me raconter un truc ? Sur vous ou n'importe quoi,  histoire que je pense à autre chose, et non pas à une armée de zombies qui va nous sauter au cou. Je leur demande ça comme une service oui, puis dans le pire des cas, ils ne diront rien mais ils m'entendront chialer. Nous continuons notre chemin, descendant les marches les unes après les autres, essayant de ne pas me casser encore la tête.

"Suivez-moi, c'est par-là. On dirait que ça va durer un p'tit moment, cette panne." Bon alors j’suis avec un expert des magasins Macy et des pannes et une meuf qui aurait peur de son ombre si elle pouvait la voir. « Ah non hein, ne dis pas ça, ça va bien revenir non ? Non ? » Ensemble, on suit la lumière du téléphone de ce gars et on trouve finalement un escalier roulant –hors service, bien entendu. On descend lentement, se tenant à la rampe pour pas foutre le camp en bas et repeindre le plancher dans les tons de rouge. « Dites....c'est pas que j'ai peur hein mais...vous ne voulez pas me raconter un truc ? Sur vous ou n'importe quoi, histoire que je pense à autre chose » Un sourire mesquin étire mes lèvres alors que j’approche un peu plus d’elle. « Tout ça me fait penser à un scénario parfait de film d’horreur. Dis, t’es pas blonde au moins? Tout le monde sait que les blondes meurent en premier! » Juste pour la faire paniquer un peu plus, je pose les mains sur ses hanches avec un léger « Boo! » tout droit dans son oreille.